L'information avait été publiée dans le journal Le Courrier de l'Aude du 15 avril 1891.
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Les échos de la paroisse
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L’angélus du soir ne sonne plus
Au mois de juillet 1997, le clocher de Saint-Pierre se rappelait au bon souvenir des Chalabrois, le bourdon renouait avec ses activités initiales, après avoir été réduit au silence plusieurs années durant. De l’angélus de l’aube à l’angélus du soir, les citoyens chalabrois dans leur grande majorité retrouvaient leurs cloches, les travaux de restauration finissaient dans le respect des délais annoncés. Un petit quart de siècle plus tard, le gros bourdon pesant quelques tonnes et baptisé en 1664 avant d’être classé monument historique, va une nouvelle fois laisser son battant au repos. En 1997, il s’était agi de renforcer un plancher de soutènement, action réalisée grâce à la dextérité d’un voltigeur qui avait permis d’éviter la pose d’un échafaudage coûteux et encombrant. Le problème est différent aujourd’hui, puisqu’il va s’agir de sécuriser une partie du support de fixation de la cloche, afin d’éviter toute mauvaise surprise.
L’église Saint-Pierre va donc revêtir des allures de grande muette, mais l’église Notre-Dame qui ne veut pas être en reste, y va elle aussi de son problème technique. Lequel affecte le mécanisme permettant d’avoir l’heure exacte affichée à l’horloge carrée et proéminente de l’église de la ville. Cette horloge, pour la petite histoire, avait été remplacée en 1927. Et donc un mécanisme assez unique en France, pour relever de l’intervention d’un professionnel. Les informations recueillies permettent d’avancer qu’un devis devrait être communiqué à la mairie qui en a fait la demande, pour un retour à la normale que l’on peut espérer rapide.
D’ordinaire, les cloches s'arrêtent de sonner trois jours avant Pâques, afin de permettre aux chrétiens se recueillir à la veille de la crucifixion du Christ. A l’évidence, les cloches de Chalabre (au nombre officiel de huit) ont décidé d’anticiper, s’accordant ainsi un congé sabbatique que la bienveillance chalabroise voudra bien considérer comme mérité.
Un mécanisme assez unique en France
Cette fois, Jean-José Garcia, maître des horloges, n’a pu relancer les rouages de la machine